Notre histoire
Le Désespéré est un des autoportraits les plus célèbres de Gustave Courbet, peint alors qu'il a à peine 25 ans. Dans ce tableau, il s’attache à représenter un personnage en proie à la détresse, avec une expression saisissante proche de la folie. Lorsqu’il a peint ce tableau, Gustave Courbet est habité par le doute et un désarroi intérieur qu’il énonce de la façon suivante : "Avec ce masque riant que vous me connaissez, je cache à l’intérieur le chagrin, l’amertume, et une tristesse qui s’attache au cœur comme un vampire", écrivait-il, en 1854, à Alfred Bruyas.
La vie est faite de sorte que nous traversons tous, à notre manière, et tous différemment, ses épreuves. Quelle serait cette vie si nous ne pouvions trouver sur nos chemins des personnes “passerelles” ?
De nos souffrances viennent nos forces, que cette douleur soit mentale, émotionnelle et/ou physique. De ces épreuves naissent, s’éclairent des portes d’entrée puissantes pour poursuivre nos vies dans la recherche de la sérénité. Cette souffrance peut être un catalyseur de changement si nous nous autorisons à la ressentir et à l’accompagner, à l’entendre.
Pour s’épanouir, chacun a des besoins différents, le secret est de trouver ce qui nous convient. Dans mon parcours de vie, j’ai souvent ressenti le besoin de cette écoute de soi, de cette introspection que j’ai trouvé dans des endroits inspirants et également auprès de professionnels soutenants. J’ai accordé une grande partie de ma vie à pouvoir me comprendre, comprendre les autres, approfondir mes connaissances et j’ai eu envie de mettre au service de l’autre ma sensibilité et ma capacité d’écoute attentive.
En 2023, j’ai décidé d’ouvrir un lieu qui fournirait au moins 3 ingrédients clés : tout d’abord, il serait confortable et accueillant un peu comme dans un cocoon. Deuxièmement, il offrirait des thérapies de bien-être de qualité. Troisièmement, nous reconnaîtrions et prendrions soin de la personne dans son ensemble.